Envies ou en vie ?

Décrypter nos fringales⠀⠀
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On associe le grignotage à l’état de stress ou en réponse à un état émotionnel. Si on se sent bien, on ne grignote pas, on savoure ; on prend du plaisir à se nourrir, pas à combler un manque.⠀⠀
Le grignotage est souvent un message de notre corps pour nous alerter d’un manque bien réel de nutriments essentiels.⠀⠀
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Envie de chocolat : carence en magnésium et tryptophane, soit induit par le stress et un mauvais sommeil. Si le chocolat noir-c’est-noir n’est pas à éliminer, une consommation trop importante est à éviter. ⠀⠀
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Razzia sur le fromage : avez-vous vraiment besoin d’afficher un tel chauvinisme ? Calcium, sel, graisse. L’alimentation moderne n’en manque pas. Ce serait donc plus un manque affectif que nutritionnel. Le problème ? L’équation pain-fromage qui semble toujours être bancale, de sorte qu’on n’a jamais fini. De plus, l’excès de fromage (et de pain, ou de vin qui va si bien avec) contribue à la fuite de calcium par l’urine. C’est donc contre-productif.⠀⠀
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SUUUUCCCRRRRE … Alimentation pauvre en fibres, repas mal équilibrés = yoyo glycémique garanti = besoin de sucre. Glukús, en grec, signifie doux. Vous n’êtes donc pas assez doux avec vous-même. Toujours plus loin, bourreau de travail, anxieux ? Un peu de douceur dans ce monde de brutes, que diantre ! Et moins de sucre.⠀⠀
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No pain, no gain. Mais trop de pain et gain de poids assuré. Le pain donne une illusion de regain d’énergie. D’où vient une partie de l’énergie qui nous permet de fonctionner de façon optimale ? Des protéines. Pas trop de protéines dans le pain, mais à vous de voir.⠀⠀
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Ce ne sont ici que des fringales typiques messagères d’un équilibre mis à mal.⠀⠀
Est-ce à dire que nous ne devons jamais succomber ? Certes non. Abuser est le problème. Un écart aujourd’hui et on rectifie demain, car on a pris conscience de notre rapport à la nourriture. Inutile d’ajouter de la frustration à notre quotidien, le remède serait pire que le mal.⠀